Publié par gharbii le
Le Saumurois Édouard Chauvet a lancé en 2017 un centre de formation à Villebernier où des dizaines de futurs moniteurs et entraîneurs viennent se perfectionner chaque année.
Édouard Chauvet, 32 ans, qui concourt au niveau des Grands prix pro dans la discipline du saut d’obstacles, a créé en 2017, l’écurie Édouard Chauvet et un centre de formation. Retour sur son parcours.
Édouard Chauvet, 32 ans, qui concourt au niveau des Grands prix pro dans la discipline du saut d’obstacles, a créé en 2017, l’écurie Édouard Chauvet et un centre de formation. Retour sur son parcours.
Quel a été votre parcours jusqu’à votre installation ?
Édouard Chauvet : « Mes parents étaient étrangers au monde équestre mais, j’ai commencé l’équitation lorsque j’avais cinq ans. Je montais avec Jean Tardy responsable du centre équestre de Fontenay-le-Comte. J’ai abordé la compétition en saut d’obstacles et en concours complet avec lui. J’ai passé un Bac STG, puis j’ai rejoint l’école nationale d’équitation (ENE). Mes performances en concours complet m’ont permis d’intégrer le Pôle France Jeunes. Je suis resté six ans à l’ENE, ce qui m’a permis d’y passer mes diplômes d’enseignant et d’entraîneur. J’ai créé une petite écurie de propriétaires à proximité et passé une année auprès de Jean Teulère dont le palmarès en concours complet est magnifique. »
Vous avez ensuite créé votre écurie à Villebernier…
« Effectivement, en 2017, je me suis installé à la Touche où je disposais de 20 boxes. J’ai créé mon centre de formation. J’ai d’abord accueilli 12 stagiaires en formation BPJEPS (moniteur d’équitation). L’année suivante, j’ai commencé à former dix stagiaires qui se destinaient à passer le DEJEPS (diplôme d’entraîneur). Aujourd’hui, j’accueille 25 stagiaires BPJEPS et 22 DEJEPS, je dispose de 60 boxes, d’une grande carrière et de paddocks. J’ai aussi cinq salariés en permanence sur le site. »
Que vous apporte ce centre de formation ?
« Je suis heureux d’apporter ma pierre à l’édifice. C’est un plaisir de transmettre mes connaissances. Je suis soucieux d’attirer l’attention de mes élèves sur le fait qu’ils doivent être de vrais hommes de chevaux, soucieux de leur bien-être. J’insiste sur le fait qu’ils doivent continuer à se former car je reste persuadé qu’on peut acquérir de l’expérience et progresser toute sa vie. Ma satisfaction, c’est le taux de réussite aux examens qui se situe entre 85 % à 100 % »
Édouard Chauvet, 32 ans, qui concourt au niveau des Grands prix pro dans la discipline du saut d’obstacles, a créé en 2017, l’écurie Édouard Chauvet et un centre de formation. Retour sur son parcours.
Quel a été votre parcours jusqu’à votre installation ?
Édouard Chauvet : « Mes parents étaient étrangers au monde équestre mais, j’ai commencé l’équitation lorsque j’avais cinq ans. Je montais avec Jean Tardy responsable du centre équestre de Fontenay-le-Comte. J’ai abordé la compétition en saut d’obstacles et en concours complet avec lui. J’ai passé un Bac STG, puis j’ai rejoint l’école nationale d’équitation (ENE). Mes performances en concours complet m’ont permis d’intégrer le Pôle France Jeunes. Je suis resté six ans à l’ENE, ce qui m’a permis d’y passer mes diplômes d’enseignant et d’entraîneur. J’ai créé une petite écurie de propriétaires à proximité et passé une année auprès de Jean Teulère dont le palmarès en concours complet est magnifique. »
Vous avez ensuite créé votre écurie à Villebernier…
« Effectivement, en 2017, je me suis installé à la Touche où je disposais de 20 boxes. J’ai créé mon centre de formation. J’ai d’abord accueilli 12 stagiaires en formation BPJEPS (moniteur d’équitation). L’année suivante, j’ai commencé à former dix stagiaires qui se destinaient à passer le DEJEPS (diplôme d’entraîneur). Aujourd’hui, j’accueille 25 stagiaires BPJEPS et 22 DEJEPS, je dispose de 60 boxes, d’une grande carrière et de paddocks. J’ai aussi cinq salariés en permanence sur le site. »
Que vous apporte ce centre de formation ?
« Je suis heureux d’apporter ma pierre à l’édifice. C’est un plaisir de transmettre mes connaissances. Je suis soucieux d’attirer l’attention de mes élèves sur le fait qu’ils doivent être de vrais hommes de chevaux, soucieux de leur bien-être. J’insiste sur le fait qu’ils doivent continuer à se former car je reste persuadé qu’on peut acquérir de l’expérience et progresser toute sa vie. Ma satisfaction, c’est le taux de réussite aux examens qui se situe entre 85 % à 100 % »
À quoi ressemble votre emploi du temps ?
« Les stagiaires sont présents le lundi et le mardi et le reste de la semaine, ils sont pris en charge par un tuteur, responsable d’un centre équestre. Ces deux jours, je monte deux chevaux avant d’assurer leur formation pratique et pédagogique. Je suis épaulé par trois intervenants extérieurs. Les autres jours, je me partage entre le travail des chevaux et les cours que je donne à d’autres cavaliers. Le week-end, je concours dans la discipline du saut d’obstacles et je coache mes élèves. »
C’est un rythme intensif…
« C’est vrai, mais, c’est mon plaisir. J’ai la chance de faire le métier que j’aime. »